Je suis déjà venu dans cette ville, elle me connaît. J‘ai d’emblé été pris par sa force, son énergie, ses contrastes, ses paradoxes. Elle enivre, elle surprend, elle épuise aussi. Cette fois, contrairement aux autres fois, je suis venu avec ma chambre photographique 4/5 inch et mes boites de polaroid périmées.
Ma femme, Alex, et moi sommes arrivés à Hong Kong en juillet 1997, la veille de la passation de pouvoir. Nous avions l’intention de rester pendant une courte période, mais nous avons rapidement commencé à tomber amoureux de l’endroit, des gens, de la coalition graveleuse et forcée de différentes croyances, couleurs, nationalités et types. Vingt ans plus tard, les circonstances nous ont rappelés en Europe.
Nous avons du mal à mettre des mots sur nos expériences et nos bons souvenirs.
les expressions picturales de Thierry ; les impressions granuleuses de Hong Kong, passées et présentes, le médium monochrome touché d’un soupçon de couleur terre dégradée, capture pour nous tout ce que nous avons du mal à expliquer. Sa composition est subtile et parle au Hong Kong d’aujourd’hui, exprimé sous une forme archaïque.
Nous chérissons ses œuvres comme un souvenir. Un souvenir impérissable de vies vécues pleinement et sans regrets !
Rob